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Les principales maladies et troubles affectant les oiseaux



Les principales maladies et troubles affectant les oiseaux
Un oiseau malade peut facilement ne présenter aucun symptôme puisque, dans la nature, si un oiseau se montre faible et malade, il sera tout de suite pourchassé par des prédateurs. À cause de cela, il n'est pas toujours évident de reconnaître les symptômes d'une maladie, il faut donc être très vigilant.

Certains symptômes vagues laissent présager que l'oiseau est malade : anorexie, léthargie, plumage ébouriffé, etc. Pour aider un oiseau à se remettre d'une maladie mineure, où pour l'aider le temps de se rendre chez le vétérinaire, voici quelques règles :

  • Tenir l'oiseau au chaud (sauf dans un cas de coup de chaleur).
  • Élever la température ambiante autour de 27°C à 30°C.
  • Si l'oiseau saigne, arrêter l'hémorragie.
  • Nourrir de force tout oiseau qui refuse de s'alimenter.
  • Maintenir l'oiseau dans un milieu discret à l'abri du moindre stress.

Ces conseils ne sont que des règles générales, pour plus de détails, voir la liste de maladies spécifiques citées ci-après.

Les maladies nutritionnelles et les problèmes digestifs:

Déficience en calcium (hypocalcémie)

La déficience en calcium est un problème très grave et malheureusement encore trop fréquent. Il est causé la majorité du temps par des déficiences dans la diète. Une diète mal balancée trop faible en calcium ou en vitamine D3 (nécessaire pour l'absorption du calcium) ou trop riche en phosphore est généralement la cause de ce trouble d'origine nutritionnelle. Les Gris d'Afrique sont plus susceptibles que les autres perroquets à développer une hypocalcémie.

Symptômes :

  • Bec mou
  • Difficulté à marcher
  • Diminution de la croissance osseuse (chez les jeunes)
  • Fractures
  • Convulsions
  • Rétention d'œufs
  • Scoliose

Causes :

Mauvaise alimentation trop riche en phosphore et trop pauvre en vitamine D3 et en calcium

Traitement :

Corriger la cause. C'est-à-dire fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée. Si l'oiseau mange des grains, il faudra passer celui-ci sur la moulée ou, du moins, lui fournir des suppléments vitaminiques « Prime » régulièrement. Il est également important de fournir régulièrement à l'oiseau en hypocalcémie des légumes verts riches en calcium et de lui accrocher un os de sèche dans sa cage.

Le traitement devra être réalisé par un vétérinaire aviaire. Il consiste en des injections calcium et de vitamine D3 et en la réparation des fractures s'il y a lieu.

Prévention :

Fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée, si possible de la moulée et lui fournir autant que possible plusieurs fruits et légumes.

Déficience en vitamine A

La déficience en vitamine A est causée par une absence ou une déficience en vitamine A dans la diète. Les oiseaux qui mangent de la moulée ont moins de risques d'avoir cette déficience. Elle arrive plus fréquemment chez les sujets ne mangeant que des graines et à qui on ne donne jamais de légumes. Les oiseaux qui sont nourris à la moulée devraient quand même pouvoir manger des légumes. La vitamine A se trouve dans les légumes jaunes (la courge, les épinards, les endives...). On la retrouve également dans les jaunes d'œufs. Cette condition est très fréquente.

Causes :

Mauvaise alimentation trop faible en vitamine A

Traitement :

Corriger la cause. C'est-à-dire fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée. Si l'oiseau mange des grains, il faudra passer celui-ci sur la moulée ou, du moins, lui fournir des suppléments vitaminiques « Prime » régulièrement. Il est également important de fournir régulièrement à l'oiseau en déficience en vitamine A des légumes jaunes.

Le traitement devra être réalisé par un vétérinaire aviaire. Il consiste en des injections de vitamine A.

Prévention :

Fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée, si possible de la moulée et lui fournir autant que possible plusieurs fruits et légumes.

Déficience en vitamine K

La vitamine K est la vitamine qui aide la coagulation sanguine. Elle est présente dans la nourriture des oiseaux, mais est également produite par les bactéries de l'intestin. Cependant, si un oiseau est sous l'effet d'antibiotique pendant une longue période, il est possible que la flore intestinale en soit perturbée. Les antibiotiques utilisés pour traiter une infection peuvent tuer des bactéries bénéfiques du système gastro-intestinal. Cela peut entraîner des problèmes de production de vitamine K. Un excès de vitamine A peut également interférer avec la disponibilité de la vitamine K et causer une carence.

Symptômes :

  • hématome (épanchement de sang dans les tissus sous-cutanés)
  • temps de saignement prolongé
  • pétéchies (éclatement de vaisseaux sanguins en petites têtes d'épingle rouges)
  • saignement possible des narines

Causes :

  • Mauvaise alimentation trop faible en vitamine K
  • Utilisation prolongée d'antibiotique
  • Surplus de vitamine A

Traitement :

Corriger la cause. C'est-à-dire fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée. Si l'oiseau mange des grains, il faudra passer celui-ci sur la moulée ou, du moins, lui fournir des suppléments vitaminiques « Prime » régulièrement. Il est également important de fournir régulièrement à l'oiseau en déficience plusieurs fruits et légumes.

Le traitement devra être réalisé par un vétérinaire aviaire. Il consiste en des injections de vitamine K et de cesser l'utilisation abusive d'antibiotique.

Prévention :

Fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée, si possible de la moulée et lui fournir autant que possible plusieurs fruits et légumes.

Goitre

Le goitre est en fait une déficience en iode dans la diète.

Symptômes :

  • vomissements
  • dyspnée (difficulté à respirer)
  • déglutition constante
  • changement de voix
  • perte de la voix

Causes :

Déficience en iode dans la diète

Traitement :

Corriger la cause. C'est-à-dire fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée. Si l'oiseau mange des grains, il faudra passer celui-ci sur la moulée ou, du moins, lui fournir des suppléments vitaminiques « Prime » régulièrement. Il est également important de fournir régulièrement à l'oiseau en déficience plusieurs fruits et légumes.

Les cas en début de maladie peuvent être traités à la maison en fournissant à l'oiseau un supplément d'iode par voie orale. Les cas plus graves devront nécessiter des injections d'iode. Le traitement oral est mélangé à l'eau pour une semaine ou jusqu'à ce que les symptômes disparaissent. Il est conseillé de continuer de donner ce supplément à l'oiseau guéri deux fois par semaine pour prévenir les éventuelles rechutes.

Prévention :

Fournir à l'oiseau une alimentation équilibrée, si possible de la moulée et lui fournir autant que possible plusieurs fruits et légumes.

Anorexie

L'anorexie se manifeste par le refus de s'alimenter.

Cause :

L'anorexie est la première manifestation de plusieurs pathologies

Traitement :

Corriger la cause. Souvent l'anorexie est liée à un autre problème. Il faut donc corriger ce problème. Il est cependant important de ne pas laisser l'oiseau mourir de faim pendant ce temps. Il est donc souvent nécessaire de gaver l'animal pour éviter une perte de poids considérable et même la mort. Le gavage peut se faire à l'aide de purée pour bébé oiseau.

Prévention:

Fournir à l'oiseau une diète de bonne qualité et un milieu de vie non stressant.

Constipation

La constipation est une condition rare chez les oiseaux, puisqu'ils font des fientes (liquide) et non des excréments (solide). Cette condition ne sera pas vue en détail vu sa faible incidence. Par contre, il est important de savoir qu'un oiseau qui semble forcer et qui a une masse rouge au niveau du cloaque n'est pas constipé. Il s'agit probablement d'une femelle en rétention d'œuf.

Stase du jabot

L'obstruction du jabot est une condition fréquente chez les nouveau-nés nourris à la main. Ce phénomène peut tout de même se produire à l'âge adulte chez les sujets plutôt gourmands ou les sujets qui reçoivent du gravier en supplément. On peut voir le jabot dilaté sous sa mince couche de peau

Symptômes :

Causes :

Corriger la cause. Mettre au jeûne et voir s'il y a amélioration. Si le jabot ne se vide pas, il faudra faire affaire avec un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Souvent, il faudra vider le jabot et ensuite y introduire des antibiotiques et des antifongiques oraux.

Prévention :

Ne jamais donner de gravier aux oiseaux. S'assurer que les oiseaux mangent de façon convenable. Ne pas nourrir trop rapidement en trop grande quantité les bébés oiseaux nourris à la main.

Obésité

L'obésité est une condition assez commune chez les oiseaux en captivité. Elle peut toucher tous les oiseaux, mais elle est très fréquente chez les amazones.

Symptômes :

  • L'oiseau est gras, son bréchet est bien enrobé
  • Peut avoir des lipomes (amas de gras localisé) sur le corps
  • L'oiseau est rapidement exténué au moindre effort
  • L'oiseau a de la difficulté ou même une incapacité à voler
  • Nourriture trop grasse (beaucoup de graines de tournesol, de carthame ou beaucoup d'arachides)
  • Excès de nourriture (gourmandise)
  • Manque d'exercice
  • Hypothyroïdie
  • Ennui

Traitement :

Corriger la diète et augmenter l'exercice. L'important est d'y aller graduellement. Il sera important de diminuer le gras dans la diète. Il faudra éliminer du régime alimentaire les graines de tournesol, les arachides et le carthame. Augmenter la taille de la cage ou placer l'oiseau dans une large volière contribue à augmenter le niveau d'activité. En plaçant son bol de nourriture très loin de son bol d'eau et de ses perchoirs préféré, cela force l'oiseau à bouger un peu pour s'alimenter. L'idéal est d'avoir une balance pour peser l'oiseau à chaque semaine. Un oiseau ne devrait jamais perdre plus de 3% de son poids par semaine.

Prévention :

Fournir à l'oiseau une diète équilibrée et de bonne qualité. Ne pas donner ou qu'en très petite quantité des aliments gras tels que les arachides, les graines de tournesol et de carthame. L'oiseau devrait constamment être stimulé à faire de l'exercice. Les amazones devraient toujours être surveillées de près, car ils ont une forte tendance à l'obésité

Diarrhée

La diarrhée peut avoir de multiples causes. Il est important de déterminer laquelle. Il est aussi important de savoir si l'animal est réellement en diarrhée ou s'il présente de la polyurie. La diarrhée consiste en une quantité plus importante de fèces liquides (composé vert ou noir de la fiente qui habituellement est solide). La polyurie consiste en une augmentation de la partie liquide de la fiente. Cette polyurie peut être due à plusieurs facteurs (alimentation riche en fruit, problèmes rénaux, oiseaux qui boit beaucoup, etc.) Le stress est une des causes les plus importantes de diarrhée. Il faut donc le limiter au maximum. Souvent, lorsqu'on élimine la cause du stress, la diarrhée arrête. Il existe par contre plusieurs autres causes possibles.

Symptômes :

  • L'oiseau produit une quantité anormalement abondante de fèces.

Causes :

Traitement :

Pour traiter la diarrhée, il faut traiter la cause du problème. Toutes les causes ne se traitent pas de la même façon. Si on ignore la cause de la diarrhée, mais que l'oiseau semble tout de même en forme et qu'il continue de s'alimenter et de s'abreuver, il est possible de commencer un traitement maison. Ce traitement consiste à éliminer les sources de stress. L'idéal est de placer l'oiseau dans une pièce tranquille et à la chaleur. Si la condition ne s'améliore pas ou qu'elle se détériore, il est important de consulter. Un vétérinaire compétant en médecine aviaire saura diagnostiquer la cause exacte du problème et ainsi commencer un traitement approprié.

Prévention :

  • Fournir à l'oiseau une alimentation de première qualité adaptée à son espèce.
  • Ne pas effectuer de changements trop brusques d'alimentation.
  • Prévenir toute ingestion de matériaux toxiques en les éliminant du milieu de vie de l'oiseau.
  • Ne jamais donner de gravier aux oiseaux.
  • Fournir un milieu de vie non stressant à l'animal
  • Visiter le vétérinaire annuellement pour prévenir les maladies courantes

Vomissement et régurgitation

Vomissement n'est pas synonyme de régurgitation. Chez l'oiseau, la régurgitation est le processus qui fait en sorte que la nourriture sorte du jabot vers la bouche tandis que le vomissement est en fait une expulsion de nourriture de l'estomac (ventricule, proventricule) ou même des intestins vers la bouche.

Certains oiseaux ont l'habitude de régurgiter sur leur jouet préféré ou sur leur maître. Ce phénomène est tout à fait normal. L'oiseau imite le comportement qu'il aurait dans la nature avec son partenaire sexuel. En effet, en période de reproduction un oiseau peut nourrir son partenaire qui reste au nid pour s'occuper des bébés. Ce type de régurgitation est relativement fréquent chez les oiseaux en captivité et il n'y a pas lieu de s'alarmer. Lorsque cette régurgitation a lieu, il est possible d'observer l'oiseau se secouer la tête comme lorsqu'on nourri des bébés à la main et par la suite, on voit remonter le contenu du jabot dans le bec.

  • L'oiseau a de la nourriture qui lui remonte dans le bec
  • L'oiseau se secoue la tête pour se vider le bec
  • L'oiseau a les plumes du visage ou de la poitrine souillées de vomis

Causes :

  • Ingestion de corps étrangers
  • Intoxication
  • Nourriture avariée
  • Ingluvite infectieuse (inflammation du jabot de nature virale ou microbienne)
  • Jabot blessé ou obstrué
  • Suralimentation
  • Insuffisance rénale
  • Hépatopathie (maladie du foie)
  • Hyperplasie thyroïdienne (plus fréquente chez les perruches)
  • Certaines médications (Les sulfas et la doxycycline ont tendance à causer des régurgitations)
  • Allergie alimentaire
  • Gastroentérite de nature infectieuse
  • Obstruction gastro-intestinale

Traitement :

Il faut commencer par trouver la cause des régurgitations pour pouvoir la corriger adéquatement. S'il s'agit d'une première régurgitation et que l'oiseau est en forme, il est possible de retirer la nourriture pendant deux heures. Si les régurgitations se répètent ou si l'oiseau ne semble pas en forme, il est très important de consulter un vétérinaire aviaire.

Prévention :

  • Fournir à l'oiseau une alimentation de première qualité adaptée à son espèce.
  • Prévenir toute ingestion de matériaux toxiques en les éliminant du milieu de vie de l'oiseau.
  • Ne jamais donner de gravier aux oiseaux.
  • Fournir un milieu de vie non stressant à l'animal
  • Visiter le vétérinaire annuellement pour prévenir les maladies courantes

Storage en fer

Le storage en fer est une condition fréquemment rencontrée chez les Softbills (touraco, toucan, toucanet, mainates, etc.), mais qui peut également se retrouver chez d'autres espèces. Cette condition est plus fréquente chez les oiseaux frugivores que les carnivores ou les granivores. Cette condition est causée par une trop grande quantité de fer dans la diète. Autrefois, cette condition n'était pas bien connue et les toucans souffraient à peu près tous de storage en fer. Maintenant, les diètes pour Softbill sont adaptés pour ces espèces et contiennent moins de fer qu'avant.

Symptômes :

  • Dyspnée (difficulté à respirer)
  • Distension abdominale
  • Perte de poids
  • Faiblesse générale

Causes :

Une trop grande quantité de fer dans la diète (plus de 100ppm)

Traitement :

Corriger la diète et consulter un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Ce dernier pourra administrer des injections de féroxamine. Pendant le traitement de 4 semaines, une diète extrêmement faible en fer sera offerte.

Prévention :

Bien se renseigner sur les besoins nutritifs d'une espèce avant de se la procurer. Faire particulièrement attention à la diète des Softbills.

Les problèmes respiratoires et oculaires:

Problèmes respiratoires

Les troubles respiratoires sont relativement fréquents chez les oiseaux étant donné la complexité de leur système respiratoire. Il y a plusieurs conditions relatives aux troubles respiratoires. On retrouve les sinusites, les rhinites, les trachéites et les pneumonies. Selon la condition, il est possible de retrouver un ou plusieurs symptômes. La sinusite peut être une petite condition isolée qui se présente quelques fois dans la vie d'un oiseau, mais elle peut aussi être signe d'une maladie plus grave des voies respiratoires. Si l'oiseau enfle des sinus, qu'une de ses deux narines ou les deux coulent et font des sécrétions ou bien qu'un de ses deux yeux ou les deux coulent, il s'agit sans doute d'une sinusite. Certains oiseaux vont faire des sinusites à répétition.

Symptômes :

  • Anorexie
  • Dyspnée (difficulté à respirer)
  • Tachypnée (respiration rapide)
  • Décharges nasales
  • Éternuements fréquents (les éternuements sont généralement normaux s'ils ne sont pas accompagnés par d'autres symptômes)
  • Toux
  • Sons anormaux à la respiration
  • Ptyalisme (production excessive de salive)
  • L'oiseau se secoue fréquemment la tête
  • Respiration la bouche ouverte

Causes :

Il y a plusieurs causes aux troubles respiratoires. Il y a également plusieurs facteurs prédisposant : les irritant comme la fumée de cigarette, les toxines dans l'air (mauvaise ventilation), une mauvaise alimentation, un taux d'humidité environnant trop faible, etc. L'important pour traiter un trouble respiratoire est de connaître adéquatement la cause de ce problème. Voici les principales causes pour les principales conditions rencontrées lors de troubles respiratoires :

Traitement :

Corriger la cause si possible. Il est important de fournir à l'oiseau souffrant de troubles respiratoires un bon taux d'humidité et une alimentation adéquate. Il faut retirer tout irritant respiratoire présent dans la vie de l'oiseau. Il faudra nettoyer les narines adéquatement s'il y a des décharges nasales et donner un traitement adéquat selon le pathogène en cause s'il y a lieu.

Prévention :

La prévention consiste à éliminer les facteurs prédisposant. Fournir à l'oiseau une bonne moulée de qualité ainsi qu'une bonne variété et fruits et légumes. Éviter de fumer dans la maison près de la cage de l'oiseau. Visiter le vétérinaire annuellement peut aussi aider à prévenir ce genre de problème. Il est possible de tester l'oiseau contre les maladies infectieuses les plus communes comme la psittacose.

Conjonctivites

Il existe une panoplie de problèmes oculaires. Par contre, il ne sera traité ici que du plus commun d'entres-eux : la conjonctivite. La conjonctivite est par définition l'inflammation de la conjonctive. La conjonctivite peut se présenter seule, mais peut aussi faire suite à une infection des voies respiratoires ou une sinusite non traitée.

Symptômes :

  • Blépharospasme (l'oiseau ouvre et ferme constamment ses paupières)
  • Photophobie (l'oiseau est sensible à la lumière)
  • L'oiseau peut avoir les paupières fermées, collées ou à demi-ouvertes
  • L'oiseau a des décharges oculaires mucopurulentes (ressemble à du pus)
  • L'oiseau se gratte les yeux et a les paupières boursouflées

Causes :

  • Déficience en vitamine A
  • Trauma (combat avec d'autres oiseaux, objet dangereux dans la cage, etc.)
  • Virus
  • Fongus
  • Vers
  • Mycoplasme

Traitement :

Il faut toujours commencer par corriger la cause. Il est possible de tenter de traiter les conjonctivites soi-même à la maison. Par contre, l'oiseau doit en être au début de sa conjonctivite et il doit être en pleine forme (se porte bien, mange bien etc.).

Il est important de ne pas utiliser n'importe quel produit dans les yeux d'un oiseau. Le seul produit vendu en pharmacie sans ordonnance et sécuritaire pour les oiseaux est le Polysporin ophtalmique (pour les yeux) en goutte. Pour les oiseaux, il est préférable d'utiliser les solutions en goutte plutôt que les onguents, car lorsqu'un onguent est mal appliqué et qu'il se répand sur les plumes, il peut faire en sorte que l'oiseau perde sa chaleur corporelle.

Si la condition ne s'améliore pas au bout de 4-5 jours ou si la condition se détériore entre temps, il est très important d'aller consulter un vétérinaire aviaire.

Prévention :

La prévention consiste à éviter les troubles alimentaires en fournissant à l'oiseau une alimentation riche et équilibrée. L'oiseau doit également avoir une cage sécuritaire pour éviter tout trauma. Une visite annuelle chez un vétérinaire aviaire permet de prévenir certaines conditions, comme par exemple en déparasitant l'oiseau ou en testant celui-ci contre les principales maladies.

Les maladies infectieuses:

Les parasites

Un parasite est un être qui vit au dépend d'un autre. On peut retrouver chez les oiseaux en captivité deux principaux types de parasites : les parasites internes et les parasites externes. Les parasites internes vivent directement dans l'animal. Souvent, il s'agit de parasites intestinaux, mais il existe également des parasites sanguins ou sous-cutanés. Les parasites externes vivent quant à eux directement sur la peau ou les plumes de l'oiseau.

Le cycle de vie d'un parasite

Il existe deux types de cycle. Le cycle direct et le cycle indirect. Les parasites qui ont un cycle direct ne nécessitent qu'un seul hôte (l'oiseau). Ils passent donc par contact direct d'un oiseau à un autre. L'oiseau peut même se re-contaminer lui-même si la volière ou la cage n'est pas adéquatement désinfectée. Les parasites qui ont un cycle de vie indirect ont besoin d'un ou plusieurs hôtes intermédiaires pour une partie de leur développement. Cet hôte intermédiaire peut être un insecte ingéré par l'oiseau ou même un petit mammifère dans le cas des oiseaux carnivores ou oiseaux de proies. Il est donc crucial de connaître le cycle de vie du parasite pour pouvoir correctement traiter l'oiseau infecté. Si le parasite a un cycle direct, il faut s'assurer d'avoir une désinfection qui soit la plus parfaite possible, alors que dans le cas d'un parasite à cycle indirect, il faut surveiller l'alimentation de l'oiseau plus que son environnement. La façon le plus commune d' « attraper » des parasites internes est d'en ingérer par la bouche. Par contre, il existe d'autres façons de se contaminer.

Les parasites externes

Il y a plusieurs types de parasites externes. Cependant, les plus fréquemment rencontrés sont les mites, les poux et les tiques. Cependant, il est aussi possible qu'un oiseau soit infesté par des larves de mouches ou de moustiques. Ces mouches déposent leurs œufs dans des plaies ouvertes présentes chez les oiseaux et lorsque les œufs éclosent, les larves qui en sortent bougent sur l'animal. Il faut consulter un vétérinaire sans tarder, puisque le traitement est souvent chirurgical.

Un oiseau atteint de parasites externes aura tendance à se gratter très souvent à l'aide de son bec ou de ses pattes. L'oiseau peut même devenir anémique s'il est l'hôte de parasite hématophage (qui se nourrissent de sang).

Les parasites externes sont relativement rares chez les perroquets en captivité. Ils sont plus fréquents chez les pinsons et canaris. Les tiques sont très rares en captivité. On les rencontre plus fréquemment chez les oiseaux sauvages vivant à l'extérieur. Les poux ont l'avantage d'être très spécifiques. C'est-à-dire qu'ils ne vivent que chez certaines espèces très particulières et ne peuvent vivre sur d'autres espèces d'oiseaux. Cela aide beaucoup pour limiter leur propagation. Il est également intéressant de savoir qu'il n'est en aucun cas dangereux pour les humains ou les autres mammifères ou reptiles de la maison d'attraper ces poux, car ils ne vivent que sur certaines espèces d'oiseaux. Les poux sont rouges ou gris. On peut les voir dans le fond de la cage, sur une surface blanche. Les poux sucent le sang de l'oiseau et retourne ensuite dans le fond de la cage. Ces poux causent du prurit (démangeaisons) et il faut les éliminer rapidement avec des produits vendus à cet effet chez les vétérinaires,

Son nom scientifique est Knemidocoptes pilae . On appelle aussi cette maladie « la gale ». Les symptômes d'un oiseau ayant des acariens de la cire sont les suivants :

  • Présence de croûtes au niveau du bec et de la cire, pouvant même parfois se rendre aux paupières, aux joues et tout autour du bec.
  • Présence de croûtes aux pattes, pouvant même se rendre jusqu'au cloaque. Si on regarde attentivement, il est possible de voir des petits trous (comme des alvéoles d'abeilles) sur la région affectée. Ces trous servent de refuge aux mites. Elles entrent en faisant de petits trous et font des tunnels sous la peau. C'est une condition assez fréquente chez la perruche ondulée.

Le traitement consiste à nettoyer la cage et l'environnement comme il se doit, et répéter ce nettoyage durant le traitement. On traite cette maladie à l'aide de l'Ivermectin topique, un produit vendu dans les cliniques vétérinaires à la suite d'un examen de l'oiseau seulement (on ne peut s'en procurer sans que l'oiseau malade ne soit vu).

Mites des plumes :

Ces mites sont moins fréquentes que les premières, mais peuvent tout de même apparaître. Les mites des plumes se logent dans la tige de la plume et se nourrissent des débris de l'épiderme. Les mites peuvent aller jusqu'à briser les plumes. Elles provoquent de la démangeaison et peuvent être une cause du picage chronique.

Mites du système respiratoire :

Ces acariens se trouvent plus souvent chez les canaris et les pinsons. Les mites se logent dans la trachée et peuvent entraîner des complications respiratoires.

Mites de la peau :

Rare chez les oiseaux d'intérieur, mais ceux qui vivent à l'extérieur en ont presque toujours. Ils entraînent beaucoup de prurit (démangeaisons) et, par le fait même, des lésions.

Toutes ces mites se traitent à l'aide de l'Ivermectin, un produit vendu sous ordonnance chez les vétérinaires.

Les parasites internes

Les parasites internes ne sont pas très fréquents chez les oiseaux en captivité et les coprologies de routine ne sont généralement pas faite lors d'examen annuel chez le vétérinaire. Les signes cliniques les plus fréquents d'un animal ayant des parasites internes sont les suivants :

Pour savoir de quel parasite il s'agit et pour pouvoir traiter adéquatement, il est important d'amener un échantillon de selle chez un vétérinaire. Il procédera à une analyse de selles (flottaison). Lors de la lecture de la lame au microscope, il sera ensuite en mesure d'identifier l'œuf ou le parasite en question et de vous prescrire le bon médicament. Il existe plusieurs sortes de parasites internes, voici les plus fréquents.

Les Nématodes

1. Ascaris (vers ronds)

Les ascaris ont l'apparence d'un petit spaghetti avec les deux extrémités effilées. Les oeufs de ce nématode sont très ronds et ont un centre très foncé. Ils peuvent se trouver dans presque toutes les parties ou organes du corps de l'oiseau.

2. Les vers à crochets

Ces parasites portent le nom de vers à crochet, car il s'accroche à leur hôte pour pouvoir rester en place et éviter ainsi d'être délogé et éliminé.

3. Strongyloïdes

Le cycle de ce parasite est généralement direct. La larve entre dans le corps de l'animal soit par la bouche ou directement à travers la peau. On le retrouve fréquemment dans le petit intestin.

4. Oxyures (PIN WORM)

Ils ont généralement un cycle de vie direct.

Les cestodes (vers segmentés aussi appelés tænia)

Tous les cestodes d'oiseau résident dans le petit intestin. Les vers segmentés ne sont généralement jamais retrouvés en entier dans les selles. On retrouve des segments de vers. Ces segments ressemblent à des grains de riz. Tous les cestodes aviaires ont un cycle de vie indirect et sont donc non fréquent chez les oiseaux en captivité qui mange de la moulée. Il est important de choisir des insectes de qualité pour les oiseaux insectivores, car les insectes peuvent servir d'hôte intermédiaire aux cestodes.

Les trématodes

Les trématodes ont un cycle de vie indirect et sont rarement transmit en captivité. Ils sont souvent transmis par des escargots d'où la faible incidence en captivité.

Les protozoaires

1. Les coccidies ( Eimeria, Crytposporidium, Isospora, Toxoplasma, Sarcocystis, etc.)

Ce parasite intracellulaire peut avoir un cycle de vie direct ou indirect selon l'espèce du parasite. Les coccidies habitent généralement les cellules épithéliales qui recouvrent les intestins.

2. Les flagellés (Giardia, Trichomonas, etc.)

Il existe plusieurs espèces de ce type de protozoaire. Ce protozoaire est fréquemment retrouvé chez les pinsons australiens. Le diagnostic n'est pas toujours évident à réaliser.

Le traitement des parasites internes

Pour traiter les parasites internes, il est nécessaire de commencer par une analyse de selles. Cette coprologie doit être réalisée par un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Il est vrai qu'un œuf d'ascaris ressemble toujours à un œuf d'ascaris et une coccidie toujours à une coccidie. Le but de consulter un vétérinaire compétant en médecine aviaire n'est pas parce que les autres vétérinaires ne seraient pas capables de trouver le parasite problématique, mais plutôt car la posologie des drogues utilisées chez les oiseaux est différente de celle pour les mammifères. Il ne faut pas oublier non plus que certaines espèces sont plus sensibles que d'autres à certaines drogues.

Ce parasite se traite à l'aide des sulfas.

Les cestodes et les nématodes

On peut traiter ces deux types de parasites de la même manière. La drogue à utiliser est le Praziquantel.

Les nématodes

Ces parasites se traitent très bien à l'aide de Fenbendazole (Panacur©).

Prévention

La prévention des parasites consiste à faire une bonne quarantaineà tous les nouveaux oiseaux. La quarantaine permettra de découvrir la présence de parasites externes. Puisque les parasites internes ne sont pas communs chez les oiseaux en captivité, une coprologie n'est généralement pas effectuée de routine. Un examen lors de l'acquisition et un examen annuel chez un vétérinaire aviaire permettront d'enrayer et de prévenir la présence de parasites chez l'animal.

Chlamydiose

La chlamydiose, aussi nommée psittacose, ornithose et « Parrot fever », est une maladie très importante à connaître dans le domaine aviaire, puisqu'elle est fréquente. Beaucoup d'oiseaux sont atteints de cette maladie et peuvent donc la répandre. Le terme chlamydiose est le terme global de la maladie, les termes psittacose et « Parrot fever » font référence aux psittacidés atteints tandis que le terme ornithose est surtout utilisé pour les oiseaux sauvages.

Cette maladie est causée par une bactérie intracellulaire du nom deChlamydia psittaci . Cette bactérie doit absolument vivre dans les cellules de l'hôte pour survivre et se reproduire. C'est en partie pour cette raison que la maladie est difficile à diagnostiquer et à traiter. La Psittacose est une zoonose, c'est-à-dire une maladie transmissible aux humains. D'où l'importance de traiter cette maladie consciencieusement.

La majorité du temps, les oiseaux atteints de cette maladie sont ceux qui voyagent beaucoup, ou ceux importés d'un autre pays. Cependant, les oiseaux de compagnie ne sont pas épargnés. Les cockatiels et les perruches ondulées sont souvent porteurs sains de cette bactérie et peuvent contaminer les autres perroquets dans le même environnement. Les porteurs sains sont très fréquents. Ces oiseaux ne sont pas malades, on ignore qu'ils ont la Chlamydia, mais ils peuvent la transmettre et eux-mêmes peuvent tomber malade à la suite d'un stress important.

La transmission se fait de plusieurs façons. Les bactéries infectieuses sont éliminées de l'organisme par les fèces, la salive, l'urine et les exsudats respiratoires, oculaires et nasaux. Cette bactérie n'est cependant pas résistante aux désinfectants, même les moins forts comme les ammoniums quaternaires, mais elle peut vivre très longtemps dans l'environnement. La façon la plus commune de contracter la chlamydiose pour un oiseau est de respirer les poussières de fientes séchées d'un oiseau infecté. L'oiseau qui ingère des bactéries ne sera pas nécessairement malade si son système immunitaire est assez fort ou si la dose de bactéries ingérée est faible. Il se peut également qu'il ait « attrapé » la maladie, mais que la bactérie ne cause pas de problème chez son nouvel hôte. L'oiseau sera alors lui-même un porteur sain. Il est possible que ce porteur nouvellement contaminé devienne malade éventuellement en cas de stress.

  • Souvent asymptomatique
  • Dépression
  • Anorexie
  • Perte de poids
  • Sinusite
  • Conjonctivite
  • Dyspnée (difficulté à respirer)
  • Diarrhée
  • PU/PD (polyurie polydipsie, c'est à dire que l'oiseau boit beaucoup et urine beaucoup)
  • Amorphe
  • Plumes ébouriffées
  • Tremblements
  • Convulsions
  • Torticolis
  • Incoordination
  • Autres problèmes nerveux
  • Mort

L'humain aura ces symptômes :

  • Fièvre élevée (38-39°C)
  • Signes respiratoires
  • Les jeunes enfants en seront plus ébranlés que les adultes.

Causes :

Voir introduction. La psittacose est causée par une bactérie intracellulaire obligatoire.

Traitement :

La maladie doit être diagnostiquée par un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Par la suite, il faudra instaurer un traitement de longue durée. Plusieurs médicaments existent pour traiter cette maladie. Il s'agit d'antibiotiques efficaces contre Chlamydia. Les tétracyclines sont souvent utilisées pour ces infections. Le traitement est d'une durée de 45 jours, car les bactéries peuvent dormir dans les cellules pour des périodes très prolongées et le traitement n'est pas actif sur les bactéries dormantes. Le traitement peut parfois être inefficace chez certains spécimens. Il est donc important de faire tester les oiseaux atteints à nouveau après le traitement pour s'assurer que l'oiseau est négatif. Cependant, aucun test pour la chlamydiose n'est sûr à 100%. Il est toujours possible qu'un oiseau testé négatif soit tout de même porteur de la bactérie.

Prévention :

L'important est de faire faire une quarantaine à tous les oiseaux avant de les mettre en contact avec des oiseaux sains et de leur faire subir des tests de dépistages pour les principales maladies. De cette façon, les risques de transmission de maladie sont largement diminués.

Il est conseillé de ne pas élever ou garder les gros perroquets avec des perruches ondulées ou des cockatiels. Ces derniers sont souvent porteurs sains de la maladie et peuvent contaminer les plus gros oiseaux.

Polyoma virusaviaire

Cette maladie a été découverte au départ chez des bébés perruches ondulées. Cette maladie est parfois nommée « maladie des perruches ondulées au sevrage », mais elle ne touche pas que les perruches, elle peut également affecter les perroquets. Il y a des espèces plus à risque tels que les Eclectus, les Conures, les perruches à colliers et les aras. Cette maladie peut également toucher les pinsons et en particulier les pinsons australiens.

Cette maladie affecte généralement les bébés, mais peut être présentes très rarement chez les spécimens adultes. La maladie se transmet généralement des parents porteurs sains aux oisillons lors du repas par régurgitation. On suspecte aussi que l'inhalation du virus pourrait également causer la maladie.

  • Mort subite chez les perruches ondulées de 10 à 20 jours
  • Mort subite des perroquets âgés entre 2 à 14 semaines
  • Abdomen distendu
  • Cloaque souillé d'urine
  • Problème de croissance de plumes
  • Déshydratation
  • Rougeur de la peau
  • Mauvais plumage ressemblant au PBFD
  • Anorexie
  • Stase du jabot

Chez les perroquets, il est rare de voir des signes cliniques. Souvent, l'oiseau est trouvé mort. S'il y a lieu les signes seront présents seulement 24 heures avant le décès.

Causes :

Voir introduction. Cette maladie est causée par un virus.

Traitement :

Aucun. Généralement les bébés atteints vont mourir. Il sera important par la suite de trouver la provenance du virus. S'il s'agit d'un élevage de perruches ondulées, il est plutôt conseillé de tuer les adultes qui pourraient être porteurs sains et de désinfecter adéquatement l'environnement avant de repartir avec une nouvelle lignée en santé.

Prévention :

Il existe un vaccin contre le Polyoma virus . Ce vaccin peut être administré à partir de 6 semaines aux bébés oiseaux. Il est considéré comme étant efficace. Tous les oiseaux plus à risques devraient systématiquement être vaccinés. Il existe également un test pour dépister la maladie. Les quarantainesne sont pas négligeables, elles doivent être réalisées avec sérieux lors de l'achat de reproducteurs pour éviter d'introduire des porteurs sains dans l'élevage

Maladie de pachéco

La maladie de pachéco est causée par un Herpès virus. Il attaque presque exclusivement les psittacidés. Cette maladie peut frapper toutes les espèces de perroquets. Les espèces un peu plus à risque sont les amazones, les gris d'Afrique, les youyou du Sénégal, les Quaker, les perruches ondulées et les cockatiels.

Puisqu'il s'agit d'un Herpes virus, il est possible que ce virus, tout comme l'Herpès chez les humains, demeure latent un certain temps dans l'organisme et cause la maladie en cas de stress. Ceci est possible chez des oiseaux nouvellement infectés ainsi que chez des oiseaux qui auraient survécu à la maladie. Souvent le virus reste dans l'organisme et peut être transmis par la suite à d'autres oiseaux. Les réservoirs les plus fréquents de ce virus sont les conures, quoiqu'il est possible de le retrouver également chez les aras et amazones.

Symptômes :

Généralement l'oiseau va mourir sans avoir auparavant démontrer de symptômes. Certains oiseaux (en particulier les aras) vont démontrer des symptômes vagues avant la mort. Ces symptômes sont :

Causes :

Cette maladie est causée par un Herpes virus.

Traitement :

Cette maladie est difficile à diagnostiquer, mais il existe un test de dépistage. Il existe un traitement, combiné à un traitement de soutien général. L'isolement de l'oiseau est nécessaire dans tous les cas. À cause de la tendance au virus Herpès à rester latent dans l'organisme, il est conseillé de ne pas mettre un oiseau ayant souffert du Pacheco en contact avec des oiseaux sains.

Prévention :

La prévention consiste en une hygiène très stricte, laquarantaine et le dépistage de tous les nouveaux oiseaux.

Syndrome plumes et bec des psittaciformes (PBFD)

Aussi appelé Psittacine Beak and Feather Disease (PBFD), le syndrome plumes et bec des psittaciformes est une maladie virale mortelle n'affectant que les perroquets. Elle a longtemps été incomprise et appelée mue française jusqu'à ce que l'on en détermine la cause. Son virus causal est le Circovirus. Elle est reconnue aujourd'hui chez 42 espèces de perroquets. La transmission se fait soit oralement, soit par l'ouf, ou par inhalation des poussières de plumes d'un sujet atteint.

Les espèces les plus fréquemment touchées par cette maladie sont les cacatoès, les Eclectus, les inséparables, les perruches ondulées, et les gris d'Afrique. L'incubation (temps entre le contact avec la maladie et l'apparition de la maladie) varie entre 3 semaines et plusieurs années. Le PBFD sera une maladie aiguë ou chronique selon l'âge de l'individu, la voie d'infection et de la concentration du virus. La grande majorité des oiseaux atteints de l'infection chronique vont développer des symptômes entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Dès que l'oiseau présente des symptômes de la maladie, règle générale, il ne s'en tirera pas. L'espérance de vie moyenne d'un oiseau symptomatique (présentant des symptômes de la maladie) est de 6 mois à 1 an.

La maladie affecte surtout les oisillons. Les bébés atteints lorsqu'ils viennent d'éclore vont mourir rapidement à la suite d'une diarrhée, une pneumonie et une forte perte de poids. L'oisillon un peu plus âgé aura ce qu'on appelait autrefois la mue française . L'oisillon atteint sera incapable d'avoir un beau plumage. La queue et les ailes seront plus fortement atteintes. Les nouvelles pousses de plumes vont se fracturer, se tordent ou ne jamais pousser. Les oiseaux ne survivent généralement pas à cela.

Si l'individu est en contact avec le virus une fois son plumage complètement poussé, il aura la forme chronique de la maladie, qui consiste en des hémorragies, fractures, etc. Les périodes entres les mues sont normales, mais le problème revient lors de chaque mue lorsque de nouvelles plumes repoussent.

Symptômes :

  • Plumage de mauvaise qualité
  • Plumes tordues
  • Les cacatoès cessent de produire de la poudre
  • Fractures
  • Hémorragie
  • Le bec est rarement atteint, mais lorsqu'il l'est il a une apparence anormale :
    • Hyperkératose
    • Trop forte croissance
    • Nécrose

Causes :

Cette maladie est causée par un Circovirus.

Traitement :

Le diagnostic se fait par l'observation des symptômes, par une biopsie ou un prélèvement sanguin. Il existe un test de dépistage pour cette maladie. On ne traite pas cette maladie, les oiseaux en meurent généralement. Certains oiseaux (de très rares cas) peuvent vivre des années avec ce virus sans être malade, mais ils ne devraient jamais avoir de contact avec d'autres psittaciformes

Prévention :

La prévention consiste en une hygiène très stricte, laquarantaine et le dépistage de tous les nouveaux oiseaux.

Dilatation du proventricule (PDD)

La dilatation du proventricule est aussi appelée « syndrome psittacine proventricular dilatation syndrome » (PPDS) ou « Proventricular dilatation disease » (PDD) ou encore «macaw waisting disease». L'abréviation PDD est l'expression la plus utilisée pour parler de cette maladie mortelle. La maladie est rencontrée en très forte proportion comparativement aux autres espèces chez les aras bleu et or et chez les gris d'Afrique. Cette maladie peut affecter plusieurs autres espèces et les plus susceptibles de la contracter après les deux mentionnées plus tôt sont les autres espèces d'ara, les cacatoès, les amazones et les Conures.

Cette maladie affecte les oiseaux âgés de 10 semaines à 17 ans. Dans certains cas, la maladie évolue très rapidement et cause le décès de l'oiseau et dans d'autres cas, la maladie évolue très lentement (peut prendre des semaines et même des mois à évoluer).

Symptômes :

  • Faiblesse
  • Diarrhée (avec présence de grains non digérés)
  • Régurgitation
  • Anorexie ou non
  • Signes neurologiques (ataxie, tremblements, incapacité à rester perché, etc.)

Causes :

La cause réelle de cette maladie n'est pas vraiment connue, mais les vétérinaires pensent qu'il s'agit d'un agent infectieux vu sa propagation entre oiseaux.

Traitement :

Le diagnostic peut se réaliser à l'aide d'une radiographie pour visualiser le proventricule dilaté. Il n'existe aucun traitement.

Prévention :

Chaque oiseau nouvellement introduit dans une pièce ou une maison contenant d'autres oiseaux devraient subir unequarantaine importante. Une visite chez le vétérinaire lors de l'acquisition peut aider à révéler des problèmes cachés.

Aspergillose

L'aspergillose est la mycose aviaire la plus fréquente. Elle est causée par Aspergillus fumigatus, une moisissure habitant naturellement dans le sol. L'Aspergillose est une maladie infectieuse non contagieuse. L'Aspergillus est un pathogène opportuniste, c'est-à-dire qu'il ne causera aucun dommage chez un individu en santé. Par contre, lorsqu'il est présent chez un individu immunodéprimé (au système immunitaire déficient) ou chez un individu combattant déjà une ou des maladies, il pourra alors être pathogène.

La maladie se contracte le plus souvent par inhalation. Mais elle peut aussi se transmettre par l'ingestion de grains contaminés. Les conditions d'hygiène sont à surveiller, car l'Aspergillus est une moisissure qui se développe dans un environnement souillé. Un oiseau gardé dans un environnement sale, humide et peu ventilé a plus de risques de contracter cette maladie. Le corn cob favorise particulièrement la prolifération d'Aspergillus.

Il existe deux formes de la maladie : la forme aiguë et la forme chronique. La forme aiguë est rencontrée plus fréquemment chez les oiseaux gardés dans des conditions insalubres et est caractérisée par des troubles respiratoires sévères entraînant la mort. Le forme chronique est la forme la plus fréquente. Elle est rencontrée chez les oiseaux faibles ou immunodéprimés et se caractérise par des difficultés respiratoires et de vocalisation.

Symptômes :

Forme aiguë:

  • Anorexie
  • Polyurie/polydipsie (l'animal boit beaucoup et urine beaucoup)
  • Dyspnée (difficulté à respirer)
  • Cyanose (les muqueuses sont bleutées)
  • Mort subite

Forme chronique:

  • Changement de voix
  • Dyspnée
  • Sifflement lors des respirations
  • Perte de poids
  • Diarrhée

Causes :

Cette maladie est causée par un champignon du genreAspergillus.

Traitement :

Il n'est pas facile de poser un bon diagnostic de cette maladie. Le traitement est complexe et les chances de guérison sont minimes. Un vétérinaire aviaire pourra tout de même amorcer un traitement si l'animal n'est pas trop atteint. Le traitement consiste en l'utilisation d'un fongicide (amphotericin B).

Prévention :

L'idéal est la prévention. On doit garder l'oiseau hors des courants d'air et dans un milieu propre. La cage doit être nettoyée régulièrement et les grains devraient être entreposés au réfrigérateur, car si on les laisse dans un endroit chaud et humide, l' Aspergillus pourra facilement s'y développer. Il est important également de s'assurer que l'oiseau soit en santé et ait un bon système immunitaire. Une nourriture de qualité, de l'exercice régulier et une visite annuelle chez un vétérinaire aviaire pourra aider à prévenir cette maladie.

Candidose aviaire

Candida albicans est une levure faisant partie de la flore gastro-intestinale normale des oiseaux. Par contre, il s'agit également d'un pathogène opportuniste, c'est-à-dire qui causera une maladie chez l'oiseau immunodéprimé, jeune, stressé ou chez un oiseau ayant reçu un long traitement antibiotique. Candida albicans cohabite généralement très bien avec les bactéries de la flore gastro-intestinale. Ces bactéries sont nécessaires à la digestion et au bon fonctionnement du système digestif. Lorsqu'un oiseau prend des antibiotiques pendant très longtemps, il arrive que les bactéries bénéfiques de la flore gastro-intestinales soient tuées en même temps que les bactéries pathogènes ciblées par l'antibiotique. Puisqu'il y a moins de bactéries présentes dans la flore gastro-intestinale, cela romps l'équilibre de la flore et ainsi Candida se met à croître de façon exagérée.

Symptômes :

Causes :

Cette maladie est causée par un pathogène opportuniste (Candida albicans).

Traitement :

L'oiseau devra être examiné par un vétérinaire aviaire. Il existe un traitement systémique (par la bouche qui traite le système en entier) combiné à un traitement topique (directement sur les lésions cutanées ou buccales).

Prévention :

Réduire le stress, garder l'oiseau dans un environnement propre, nourrir l'animal avec une diète variée de bonne qualité et visiter un vétérinaire aviaire annuellement.

Les maladies bactériennes

Les oiseaux contiennent naturellement dans leur corps des millions de bactéries. La plupart du temps ces bactéries sont nécessaires et bénéfiques. Il arrive parfois que des bactéries présentes normalement dans une flore cause des problèmes lors d'un stress ou d'un débalancement de la flore. Il arrive également que des bactéries pathogènes provenant de l'environnement, de la nourriture ou des autres oiseaux envahissent un organe ou un système causant ainsi une infection.

Les maladies bactériennes peuvent affecter différents systèmes : la peau, le système respiratoire, le système digestif, etc. Chaque organe ou chaque système a sa propre flore. La flore du système digestif est très différente de la flore du système respiratoire.

Symptômes :

Varie selon l'organe ou le système atteint

  • Plumes ébouriffées
  • Perte d'appétit
  • L'oiseau est amorphe

Symptômes d'infections respiratoires:

  • Dyspnée (difficulté à respirer)
  • Conjonctivite
  • Tachypnée (respiration rapide)
  • Décharges nasales
  • Éternuements fréquents
  • Toux
  • Sons anormaux à la respiration
  • Ptyalisme (production excessive de salive)
  • Respiration la bouche ouverte

Symptômes d'infections digestives:

Causes :

Voici les principales bactéries en cause pour les problèmes suivants :

Infection cutanée:

  • Staphylococcus
  • Aeromonas
  • Pseudomonas
  • Serratia
  • Klebsiella

Système respiratoire:

  • Entérobactéries
  • Pseudomoas
  • Aeromonas
  • Pasteurella
  • Bordetella
  • Enterococcus

Système intestinal:

  • Campylobacter
  • Clostridium

Traitement :

Selon la bactérie en cause. Les bactéries se traitent aux antibiotiques. L'antibiotique qui sera utilisé dépendra du résultat de la culture ou de la coloration de Gram.

Prévention :

Fournir à l'oiseau une diète variée et équilibrée. Diminuer le stress le plus possible. Fournir à l'oiseau un environnement sain et propre. Visiter le vétérinaire aviaire annuellement.

Les maladies et problèmes reliés à la peau:

Calvitie

La calvitie est un problème souvent relié aux canaris, surtout aux mâles de l'espèce. Les causes peuvent être des champignons ou des levures, mais la plupart du temps, on croit que c'est génétique. Les canaris vont démontrer de la calvitie, souvent à la suite d'un stress. Ils vont cesser leur mue spontanément, les plumes vont tomber, mais aucune ne va repousser.

Symptômes :

Alopécie localisée à la tête (aucune plume présente sur le dessus de la tête)

Causes :

  • Stress
  • Génétique
  • Champignons
  • Levures

Traitement :

Il n'y a généralement pas lieu de s'alarmer. Si la peau semble non affectée (aucune rougeur) et que l'oiseau est en santé, généralement le traitement ne sera pas nécessaire. Habituellement, cela ne cause aucun inconvénient au canari. L'aspect esthétique est le seul problème. Certains mâles peuvent en guérir complètement à la suite d'un traitement à base d'hormones. Si les levures ou champignons sont en cause, une consultation chez un vétérinaire aviaire pourra permettre d'instaurer un traitement.

Prévention :

Diminuer le stress le plus possible, choisir des canaris de belle lignée génétique et garder la cage dans des conditions optimales d'hygiène.

Hyperkératose des pattes chez le serin

Condition généralement héréditaire.

Symptômes :

Excroissances sur la peau et les écailles des pattes

Causes :

Traitement :

En aucun cas il ne faut tenter d'arracher ces excroissances. Cela causerait de graves saignements. L'idéal est de consulter un vétérinaire aviaire pour s'assurer que e problème n'est pas causé par des mites ou une déficience en vitamine A. Si la cause est génétique ou gériatrique, il n'y a pas de traitement possible. Par contre, s'il y a présence de mites, il sera possible d'instaurer un traitement à l'Ivermectin. Si L'oiseau souffre d'une déficience en vitamine A, il faudra changer sa diète, la supplémenter en vitamine A et lui fournir des légumes jaunes régulièrement.

Prévention :

Choisir des spécimens de belle lignée génétique. S'assurer de fournir à l'oiseau une bonne diète équilibrée, si possible de la moulée. Supplémenter son alimentation de légumes jaunes riches en vitamine A. Éliminer tous les parasites présents sur l'animal en visitant un vétérinaire aviaire.

Kystes folliculaires

Les kystes folliculaires sont en fait une plume incarnée qui pousse en dessous du derme causant ainsi un gros amas de peau. Ils sont plus fréquents chez les canaris, car il peut s'agir d'une tare génétique.

Symptômes :

Gros amas de peau localisé sur une plume non poussée

Causes :

Génétique

Consulter un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Les kystes peuvent se retirer chirurgicalement.

Prévention :

Ne pas reproduire les sujets atteints de cette condition. Puisqu'elle est génétique, elle se transmet des parents aux enfants.

Pododermatite plantaire

Aussi connu sous le nom de Bumble foot , cette maladie est assez commune chez les oiseaux en captivité et spécialement chez les oiseaux lourds inactifs. Les amazones, les cockatiels et les perruches sont fréquemment touchés par ce problème, mais tous les oiseaux peuvent être atteints de pododermatite.

Symptômes :

  • La peau sous les pattes s'amincit et devient très lisse
  • Présence de rougeur et d'irritation
  • Enflure importante localisée aux pattes

Causes :

Traitement :

Changer les conditions de garde. Les oiseaux devraient toujours avoir accès à plusieurs perchoirs de différents diamètres faits en différents matériaux. Ceci à pour but de varier l'ouverture des pattes et de varier la texture pour la plante des pieds. Il est important de garder constamment la cage propre. Les perchoirs induits d'excréments doivent être lavés régulièrement. Il faut s'assurer que l'oiseau ait une diète balancée et qu'il ne manque pas de vitamine A. Si l'oiseau est présentement en déficience en vitamine A, il est très important de corriger ce problème en lui donnant une moulée de bonne qualité, en lui fournissant des suppléments de vitamine A et des légumes jaunes riches en cette vitamine.

Si l'oiseau est obèse, une diète amaigrissante devra être amorcée. Le temps de la guérison des pattes, aucun perchoir de papier sablé ni de ciment ne devra être présent dans la cage. Il est conseillé de favoriser les perchoirs de cordes et de couvrir les perchoirs de bois et de matériaux durs de Vetrap. Ce matériel de bandage est disponible en clinique vétérinaire. Un vétérinaire aviaire pourra commencer un traitement antibiotique topique et systémique. Les antibiotiques topiques (directement à l'endroit des lésions) seront sous forme d'onguent maintenu en place à l'aide d'un bandage tandis que les antibiotiques systémiques (qui traitent le corps en entier) sont donnés par voie orale.

Prévention :

Les oiseaux devraient toujours avoir accès à plusieurs perchoirs de différents diamètres faits en différents matériaux. Ceci à pour but de varier l'ouverture des pattes et de varier la texture pour la plante des pieds. Il est important de ne pas mettre de perchoir de papier sablé ou de limiter l'utilisation de ces perchoirs à un par cage. Ces perchoirs irritent considérablement les pieds des oiseaux et ont un effet très minime sur la taille des griffes. Si l'oiseau a un perchoir de ciment dans sa cage, il est conseillé de le placer bas dans la cage pour éviter que l'oiseau ne passe ses journées et ses nuits sur ce perchoir. En effet, les oiseaux sont des animaux proies et préfèrent les perchoirs en hauteur pour se cacher des prédateurs.

Il est important de garder constamment la cage propre. Les perchoirs induits d'excréments doivent être lavés régulièrement. Il faut s'assurer que l'oiseau ait une diète balancée et qu'il ne manque pas de vitamine A. L'idéal est de nourrir l'oiseau à l'aide de moulée et de lui fournir régulièrement des légumes riches en vitamine A. Il est important de prévenir l'obésité. Ceci se prévient également avec une diète de bonne qualité pauvre en gras.

Problème de la glande uropygienne

La glande uropygienne sécrète une substance huileuse qui aide l'oiseau à entretenir ses plumes. Cette glande, située à la base de la queue, n'est pas essentielle à la survie de l'oiseau en captivité. D'ailleurs, quelques espèces de perroquets (par exemple les cacatoès et les amazones), les pigeons et les autruches, n'en possèdent pas. L'oiseau va chercher, à l'aide de son bec, les sécrétions de la glande et les étend partout sur son corps, pour ainsi imperméabiliser son plumage et lisser ses plumes. Il est donc tout à fait normal qu'un oiseau se gratte à l'aide de son bec dans cette région. Il arrive parfois que cette glande s'infecte à la suite d'une irritation. Le conduit peut alors se bloquer. Il peut également y apparaître des abcès ou des tumeurs.

Symptômes :

  • L'oiseau se gratte constamment la région de la croupe
  • La glande uropygienne est enflée et/ou trop grosse

Causes :

Les abcès sont causés par une infection de la glande par des microorganismes tandis que les tumeurs ont de multiples causes tout comme les tumeurs pour les mammifères. Les glandes sont particulièrement sensibles à la néoplasie et c'est également pour cette raison que le cancer le plus fréquent chez la femme humaine est le cancer des glandes mammaires.

Traitement :

Retirer chirurgicalement l'abcès ou la tumeur.

Prévention :

Garder l'oiseau dans un environnement propre. Visiter annuellement un vétérinaire aviaire pour l'examen général de l'oiseau.

Les accidents:

Attaques de prédateurs

L'oiseau est un animal proie. Les animaux prédateurs de la maison peuvent être tentés à un moment ou un autre d'attaquer cette proie. Les chiens sont des animaux dont les oiseaux doivent se méfier. Une seule morsure peut briser le cou d'un oiseau. Il arrive parfois que les chiens et les oiseaux de la même maison s'entendent très bien. Par contre, il ne faut jamais les laisser ensemble sans surveillance.

Les chats sont de grands chasseurs. Leurs morsures sont souvent graves, car leur bouche contient une quantité très importante de bactéries. Ces bactéries sont dangereuses pour l'oiseau. Les oiseaux peuvent mourir d'une septicémie (empoisonnement du sang) causée par les bactéries présentes dans la gueule des chats.

Les furets sont des prédateurs naturels des oiseaux. Ils ne devraient jamais être mis en contact.

L'oiseau attaqué devra être amené immédiatement chez un vétérinaire aviaire. Le traitement consiste à réparer les os cassés s'il y a lieu, à réhydrater l'oiseau s'il y a eu perte de sang importante et à injecter des antibiotiques pour contrer l'infection.

Brûlure

L'oiseau peut se brûler de différentes façons. Il peut tomber dans une marmite de soupe lors d'un vol ou d'un atterrissage mal réussi. Il peut manger un fil électrique et s'électrocuter. Tout de suite après l'incident, il est important de faire des compresses d'eau froide au lieu de la brûlure. Ces compresses doivent être maintenues en place pendant 20 à 30 minutes (il est possible de maintenir les compresses au lieu de la brûlure tout en se dirigeant vers l'hôpital vétérinaire). Les brûlures doivent être traitées en urgence chez un vétérinaire aviaire. Ce dernier procédera à l'administration de fluides. Les brûlures sont parfois très douloureuses, des analgésiques seront souvent de mise.

Commotion cérébrale

La commotion est une blessure à la tête engendrée par un coup. Cette condition arrive fréquemment chez les jeunes oiseaux libres de voler, mais qui ne sont pas totalement maître de leur vol ou chez les oiseaux qui entrent tête première dans une vitre.

L'oiseau en commotion aura les signes cliniques suivants :

  • Dépression
  • Perte d'équilibre
  • Faiblesse
  • Vols en cercle, tête penchée ou non
  • Convulsion

L'oiseau devra être immédiatement transporté chez un vétérinaire aviaire. Souvent les commotions vont mener à la mort. Il est parfois possible de sauver les oiseaux, mais il est possible que certains en gardent des séquelles permanentes.

Huiles

Les huiles peuvent causer de graves dommages aux plumes. Il est important de ne pas utiliser d'onguent sur un oiseau, car l'onguent imbibe les plumes et peut causer ainsi une perte importante de température. L'oiseau devient incapable de contrôler sa température corporelle.

Si l'oiseau est tombé dans l'huile et qu'il se porte bien, il est possible de le laver à l'aide d'un savon doux, le rincer et le sécher.

Hypothermie

L'hypothermie se définie par une baisse anormale de la température corporelle. La température moyenne d'un oiseau est de 40 à 42°C (tout dépendant de l'espèce). Un oiseau ayant une température de 38°C est considéré comme étant en hypothermie. Les oisillons sans plume y sont plus sujets. Pour traiter l'hypothermie, il suffit de réchauffer l'oiseau graduellement. On peut le coucher entre des bouillottes d'eau chaude bien enveloppées, ou le coucher sur une couverture chauffante sous supervision (pour ne pas qu'il mange le fil).

Coup de chaleur

Tout à fait le contraire de l'hypothermie, le coup de chaleur survient généralement l'été lors de chaleurs accablantes. Il est difficile de prendre la température dans les cas de coups de chaleur, car les thermomètres rectaux conventionnels ne se rendent pas si haut. Cependant, les symptômes suivants combinés à une chaleur accablante nous donnent un bon indice :

  • Halètement
  • Respiration avec le bec ouvert
  • Difficulté respiratoire
  • Ailes écartées du corps
  • L'oiseau ne bouge pas ou presque
  • Il se tient dans le fond de sa cage

Pour traiter le coup de chaleur, il faut refroidir graduellement l'oiseau en lui donnant des bains d'eau froide (pas glacée), en le tenant devant un ventilateur, etc. Il est important de lui fournir de l'eau fraîche. La prévention est de mise. L'été lors de grandes chaleurs l'oiseau doit avoir un coin à l'ombre. Sa cage ne soit pas être directement exposées aux rayons du soleil et l'oiseau doit avoir constamment de l'eau à sa disposition.

Déshydratation

La déshydratation ne vient jamais seule. Elle fait, la plupart du temps, suite à une autre maladie. La déshydratation peut être due à une diarrhée continue ou à des vomissements, ou même parfois les deux. Ce peut être dû aussi à un coup de chaleur s'il fait trop chaud et que l'oiseau n'a pas d'eau pour s'hydrater. Plusieurs maladies entraînent la déshydratation. L'oiseau déshydraté fera des fientes sèches (contenant peu ou pas d'urine), aura les yeux creux et n'aura pas d'appétit.

Pour traiter la déshydratation, il faut réhydrater l'oiseau. Le meilleur moyen de réhydrater un oiseau est d'amener ce dernier chez un vétérinaire aviaire pour qu'il puisse recevoir des fluides sous cutanés ou même intra osseux ou intraveineux.

Fractures

L'oiseau ayant une fracture ne se portera plus sur la patte fracturée, ou bien il aura l'aile pendante. Parfois, les oiseaux peuvent se blesser une aile maladroitement, mais sans la casser. Le repos règlera généralement ce cas.

Certains oiseaux démontrent des signes de douleurs en criant, se plaignant, en refusant de manger, etc. Cependant, il n'est pas rare que l'oiseau ne démontre aucun symptôme lors de la présence de ses maîtres. Cela est dû encore une fois au fait que les oiseaux sont des animaux proie et que s'ils démontrent des signes de faiblesse et de maladie dans la nature, ils seront rapidement aperçus par un prédateur.

Les petites fractures des pattes peuvent guérir seules. Il suffit de mettre l'oiseau au repos forcé, dans une petite cage sans perchoir ou avec un seul perchoir très bas. L'application de bandage est parfois nécessaire. Pour les fractures des ailes, l'idéal est d'immobiliser l'aile blessée pour 2 ou 3 semaines (pour les petits oiseaux) le temps que cela se soude. On utilise un bandage en 8 pour tenir l'aile collée au corps, sans toutefois nuire à la respiration de l'oiseau.

L'idéal est toujours d'avoir fait une radiographie au préalable pour voir si la fracture est bien positionnée. Si l'oiseau mord son bandage, il est possible de lui mettre un collier Élizabeth pour l'en empêcher. Pour ce qui est des fractures ouvertes (avec vue sur l'os) une consultation d'urgence chez unvétérinaire aviaire est requise.

Hémorragie

L'hémorragie est une perte de sang anormale. Un oiseau ne peut se permettre de perdre beaucoup de sang avant de mourir. Il peut perdre jusqu'à 30 % de son volume sanguin avant la mort : ce n'est pas beaucoup. Exemple : Une perruche de 40 g a 4 ml de sang dans son corps et ne peut pas perdre plus de 1,2 ml avant de mourir. Il est donc très important de localiser l'hémorragie et la traiter le plus rapidement possible.

Le plus souvent, la cause d'une hémorragie est le bris d'une plume en croissance. Si celle-ci se met à saigner, il suffit de l'arracher en la tenant par la base. Si c'est un autre type de blessure et que le sang ne s'arrête pas, on peut faire des pressions pour arrêter le sang. S'il s'agit d'une griffe coupée trop courte qui saigne, on peut arrêter le sang à l'aide du Quik Stop ou de la fécule de maïs, qui font coaguler le sang assez rapidement. Le Quik stop doit être correctement nettoyé après son application, car certains oiseaux ont subit une toxicité face à ce produit. Les lésions cutanées ne provoquent généralement pas d'hémorragie, car la peau des oiseaux est très peu vascularisée. Les oiseaux ont un système de coagulation sanguine déficient et c'est également pour cette raison qu'il faut pratiquement toujours intervenir en cas d'hémorragie.

Si l'hémorragie est massive et que l'oiseau a perdu une grande quantité de sang, il est crucial d'apporter cet animal chez unvétérinaire aviaire pour qu'il puisse lui administrer des fluides.

Intoxications (poisons)

L'empoisonnement peut survenir lors de l'ingestion ou l'inhalation d'un produit toxique pour l'oiseau. Les principales sources d'empoisonnement pour les oiseaux de maison sont les suivantes :

L'oiseau ayant inhalé ou avalé des substances nocives aura un ou plusieurs de ces symptômes :

  • Vomissement
  • Diarrhée
  • Plumes ébouriffées
  • Dépression
  • Léthargie
  • Convulsions
  • Difficulté de mobilité
  • Coma
  • Mort

La force de l'intoxication variera selon la dose ingérée, le type de poison et le temps écoulé depuis l'empoisonnement. Il existe quelques remèdes maison pour certaines substances. On ne doit pas faire vomir un animal qui est inconscient ou très faible ou qui aurait ingéré un acide, une base ou un dérivé du pétrole. On doit garder l'oiseau au chaud et lui éviter toute forme de stress. Les remèdes maisons doivent être administrés de façon rigoureuse et on doit obligatoirement connaître le poison en cause.

• En cas d'ingestion d'un acide : Mélangez ½ cuillère à thé de bicarbonate de soude à 1 tasse d'eau. Faites avaler 10 à 20 gouttes à l'oiseau.

• En cas d'ingestion d'une base (produits ménagers, liquide à vaisselle...) : Donnez un mélange moitié eau/moitié vinaigre (quelques gouttes) suivi de quelques gouttes d'huile végétale

• En cas d'ingestion de produit à base de pétrole : Donnez de l'huile végétale ou minérale (quelques gouttes).

Si jamais les traitements ne semblent pas fonctionner ou que l'oiseau semble en mauvais état, il est important de consulter rapidement un vétérinaire aviaire. Certains produits (mort-aux-rats, éthylène glycol, etc.) ont des antidotes que le vétérinaire sera apte à administrer à l'oiseau.

Dans tous les cas, il est préférable d'utiliser les remèdes maisons seulement si le vétérinaire ne peut voir l'oiseau rapidement. La consultation est toujours préférable aux traitements maisons.

Empoisonnement au plomb

Cette intoxication est plus rare chez les oiseaux de compagnie. Elle survient surtout chez les canards à cause du plomb des balles de fusil. Cependant, les oiseaux d'intérieur peuvent quand même être victimes de cet empoisonnement en avalant un morceau de plomb provenant d'une lampe ou d'un rideau par exemple. Par contre, de nos jours, de moins en moins d'objets sont faits à base de plomb.

L'oiseau qui aurait ingéré du plomb pourrait présenter les symptômes suivants :

  • Diarrhée verdâtre
  • Polyurie (beaucoup d'urine)
  • Problèmes nerveux

Le diagnostic se fait à l'aide d'une radiographie. Le traitement consiste à donner de la nourriture laxative le plus tôt possible, comme du beurre d'arachide. Si cela ne fonctionne pas, il est possible de donner à l'oiseau un médicament chélateur du plomb.

Intoxication au téflon

e polytétrafluoroéthylène (téflon) est toxique pour les oiseaux. On ne devrait jamais se servir d'une poêle en téflon avec un oiseau dans la cuisine. Le téflon est plus dangereux si la poêle est chauffée sans qu'il n'y ait aucun ingrédient dedans.

L'oiseau atteint pourrait présenter les symptômes suivants :

  • Dyspnée (difficulté à respirer)
  • Incoordination
  • Convulsions
  • Mort

Il n'existe aucun traitement pour cette intoxication. L'idéal est encore et toujours la prévention. Il ne faut jamais laisser un oiseau dans la cuisine lors de la préparation des repas.

Les autres pathologies:

Rétention d'œuf

La rétention d'œuf est l'incapacité de l'oiseau femelle à expulser un ou des œufs. Il y a plusieurs causes à cette condition. Il arrive que certains oiseaux fassent des pontes chroniques. Ce type de ponte à répétition peut amener l'oiseau vers une déficience en calcium. Le calcium est nécessaire à la calcification des coquilles et aux contractions musculaires (pour expulser l'œuf hors du corps). Cependant, certaines rétentions d'œuf ne sont pas dues à ce problème, mais plutôt à une obstruction qui empêche l'œuf de sortir. Parfois, s'il s'agit de la première ponte de l'oiseau, il peut s'agir d'une malformation du bassin. Parfois, c'est l'œuf en tant que tel qui est problématique.

Symptômes :

  • L'oiseau est amorphe, souvent couché dans le fond de sa cage
  • Il a l'abdomen distendu
  • Une masse rouge lui sort du cloaque
  • Il force pour expulser l'œuf
  • Il cesse souvent de se nourrir
  • Déficience en calcium (première cause en importance)
  • Obésité
  • Absence de lieu de ponte ou mauvaises conditions (température, humidité)
  • Ponte chronique ou tardive
  • œuf trop gros ou difforme
  • Problèmes du système reproducteur
  • Torsion utérine

Traitement :

Si l'oiseau est en forme, qu'il s'alimente bien et est en début de rétention. Il est possible d'amorcer un traitement maison. Par contre, il ne faut pas attendre trop longtemps avant de consulter un vétérinaire si l'oiseau est totalement incapable d'expulser ses œufs. Dès que l'oiseau semble en détresse ou amorphe, il sera important de consulter immédiatement un vétérinaire.

Si l'oiseau n'est pas en forme ou si rien ne se passe après le réchauffement de l'oiseau, il est crucial d'amener rapidement ce dernier chez un vétérinaire aviaire. Le vétérinaire lui donnera possiblement des suppléments de calcium, de la fluïdothérapie, des drogues qui stimulent les contractions utérines (s'il ne s'agit pas d'une dystocie obstructive) et procédera correctement à la sortie de l'œuf, soit par massage ou en ponctionnant le liquide à l'intérieur de l'œuf et en enlevant la coquille morceau par morceau à l'aide d'une pince.

Pour les femelles victimes de pontes chroniques, il est important de leur laisser leurs œufs. Une femelle qui veut procréer et à qui on retire constamment ses œufs, en refera des nouveaux encore et encore. Si les bébés ne sont pas désirés, il est possible de remplacer les œufs par des faux (vendus en animalerie) ou tout simplement de faire cuire les œufs et de les replacer dans le nid par ensuite.

La prévention de la rétention d'œuf se fait également en ne stimulant pas la femelle à la reproduction : ne pas fournir de nid si on ne veut pas de bébé. Il est important de veiller à ce que l'oiseau ait une diète balancée de bonne qualité. Les suppléments de calcium sont essentiels pour les femelles reproductrices. La pâtée aux œufs est généralement appréciée des oiseaux et constitue une bonne source de calcium.

Hépatite

L'hépatite est par définition, une inflammation du foie. Le foie est un organe très important à plusieurs niveaux. Lorsque le foie est malade c'est tout l'organisme qui en souffre. Les causes de cette condition sont multiples et pas toujours faciles à identifier correctement.

  • Urines, urates et fèces en diarrhée verdâtre (signe typique aux problèmes de foie)
  • Sang dans les selles
  • Plumage de mauvaise qualité
  • Anorexie
  • Léthargie
  • Perte de poids

Causes :

Traitement :

Le diagnostic se fait par un vétérinaire aviaire à l'aide des signes cliniques, d'une prise de sang, d'une radiographie ou même d'une biopsie du foie. Le traitement variera selon la cause. Parfois, il est difficile de trouver la cause exacte et donc d'amorcer le bon traitement. Pour certaines causes il n'existe aucun traitement sauf un traitement général de soutien.

Fournir à l'oiseau une diète équilibrée et de bonne qualité. Ne pas donner ou qu'en très petite quantité des aliments gras tels que les arachides, les graines de tournesol et de carthame. L'oiseau devrait constamment être stimulé à faire de l'exercice. L'oiseau devrait être gardé dans un environnement propre. Tout nouvel oiseau devrait subir une quarantaine appropriée avant d'être introduit dans des pièces où il y a déjà des oiseaux sains. Une visite annuelle chez un vétérinaire aviaire ainsi que des tests de dépistages pourront aider à prévenir cette condition.

Tumeurs

Les tumeurs sont plus fréquentes chez les perruches, mais peuvent être présentes chez toutes les espèces. Comme pour les humains, il y a deux types de tumeurs : les bénignes (tumeurs bien localisées, qui ne grossissent pas, ou très lentement, ne s'étendent pas et ne causent presque jamais de dommages sérieux à l'oiseau) et lesmalignes (tumeurs non localisées, elles grossissent très rapidement et ont tendance à faire plusieurs foyers secondaires, elles sont souvent mortelles (cancer).

Une tumeur peut se former dans tous les organes et tissus du corps. Il est relativement fréquent que les oiseaux obèses fassent des lipomes. Les lipomes sont des tumeurs bénignes qui consistent en un amas de gras très localisé. Le lipome est peut esthétique mais généralement inoffensif à moins qu'il ne comprime un organe vital.

Symptômes :

Variétés de symptômes selon l'organe atteint.

Causes :

Les causes ne sont pas toujours bien connues. Certains virus peuvent causer des tumeurs. Les lipomes sont causés généralement par un excédent de gras dans la diète. Les tumeurs du système respiratoire peuvent être causées par des toxines dans l'air.

Traitement :

Il est parfois possible d'éliminer la tumeur chirurgicalement. Dans le cas de tumeurs malignes, généralement l'oiseau ne survivra pas. Il existe des traitements de chimiothérapie, mais la radiothérapie n'est pas encore offerte pour les animaux de compagnie.

Tout comme pour l'humain, il est difficile de prévenir le cancer. Il faut fournir un environnement de vie sain à l'oiseau combiné à une diète de bonne qualité.

Hypothyroïdie

L'hypothyroïdie est par définition un fonctionnement insuffisant de la glande thyroïde. Elle est plus fréquemment rencontrée chez les pigeons et les aras Macao.

  • Obésité
  • Perte de plumes
  • Peau sèche
  • Plumage de mauvaise qualité
  • Épaississement de la cire chez la perruche ondulée

Causes :

Dysfonctionnement de la glande thyroïde.

Traitement :

Le diagnostique se fait à l'aide d'une prise de sang. Le traitement consiste à mélanger un produit (thyroxine) à l'eau de l'oiseau. Ce traitement sera probablement offert pour la durée de vie complète de l'oiseau, car lorsque la thyroïde fonctionne au ralentie, généralement c'est pour toujours. Il faudra consulter un vétérinaire régulièrement pour ajuster le dosage du médicament selon le degré d'activité de la glande.

Il n'y a pas vraiment de moyens de prévenir cette condition.

Maladie des reins ou néphrite

La maladie rénale des oiseaux ne vient généralement pas seule. Souvent, elle fait suite à une ou plusieurs autres maladies. Les tumeurs aux reins sont aussi parfois en cause. Les reins sont des filtres très puissants qui élimine l'organisme des toxines et autres produits non désirables. Les reins sont des organes essentiels à la survie.

  • Polyurie/polydipsie (l'oiseau boit beaucoup et urine beaucoup)
  • Paralysie possible d'une ou des deux pattes

Causes :

Traitement :

Le traitement est fait en fonction de la cause. Les reins ne sont pas remplaçables (à moins de procéder à une transplantation) et lorsqu'ils sont très atteints, il n'y a souvent aucun traitement qui fonctionne.

Il faut fournir un environnement de vie sain à l'oiseau combiné à une diète de bonne qualité.

Notez bien: Les informations présentes dans cette section ont pour but de vous aider à comprendre les maladies chez les oiseaux. Par contre, si votre oiseau est malade, la chose à faire est de consulter un vétérinaire compétant en médecine aviaire. Je me décharge donc de tout mauvais traitement que vous pourriez infliger à votre animal à la suite de la lecture de ces pages. Vous ne trouverez sur ce site aucun dosage de médicament, pour les raisons que je viens de mentionner.

Article : http://mesoiseauxpourleplaisir.skynetblogs.be/archive/2012/03/08/les-principales-maladies-et-troubles-affectant-les-oiseaux.html

Quelques bon conseil vous sont donné ici :

http://www.elevageopale.com/les-maladies-du-canari.php

Lien intéressant pour traiter la proventriculite : http://criadouromataocalopsita.blogspot.fr/2010/08/proventriculite-cura-com-nistatina.html

L'Entérococus Phaeocalis

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18/04/2015
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